"Ce propos devient d’autant plus significatif dans le cas de la réécriture/ auto‑traduction hustonienne, en l’occurence de Lignes de faille (nomen omen) et de sa traduction vers le polonais, car, premièrement, plus qu’ailleurs se donnent à voir ici des enjeux auteur — interprète — traducteur (en une personne dans le cas du bi‑texte hustonien), et, en deuxième lieu, car le traducteur proprement dit, en tant que personne confrontée à deux textes auctoriaux doit faire des choix et en endosser la responsabilité. Ainsi, Nancy Huston non seulement élargit nos horizons de perception de la création littéraire mais aussi de la traduction qui ne sera plus jamais restreinte par des frontières et rives. Il nous semble que le traducteur s’es...